Le Barreau Pénal International (BPI) a été fondé le 15 juin 2002 à la Conférence de Montréal, Canada. Sa première assemblée générale a eu lieu à Berlin, Allemagne, le 21 et le 22 mars 2003. Dans cette assemblée ont participé 400 personnes de plus de 50 pays.
Le BPI est actuellement présidé par M. Dragos Chilea et recueille des Ordres des Avocats nationales et régionales et des associations des avocats internationales très importantes, ainsi que des avocats individuels profondément attachés à la promotion d’une justice pénale internationale.
Le BPI est aussi enrichi par les connaissances et l’expérience des organisations non gouvernementales de 48 pays.
Le BPI, avec ses membres, a pour objectif la représentation de la profession juridique à trois niveaux :
- promouvoir le développement d’une profession juridique indépendante devant la Cour pénal internationale,
- élaborer une politique pénale et promouvoir les principes fondamentaux de la justice,
- assister les avocats défendant les victimes et es accusés devant la Cour pénale internationale et faciliter une communication efficace entre les organes de la Cour et les avocats.
La représentativité géographique du BPI, qui rassemble des personnes de différents systèmes juridiques, augmente avec chaque nouvelle adhésion.
Être membre du BPI c’est faire partie d’une communauté juridique internationale, représentant son pays au sein d’un forum international, augmenter notre visibilité dans la CPI et accéder à un réseau professionnel international.
En outre, en vertu de ses connaissances et son expérience, le BPI vise à aider ses membres dans le labyrinthe administratif qui peut parfois devenir le système de justice pénale internationale.
Pour assurer que les avocats experts au sujet puissent recevoir une formation spécifique pour exercer devant la Cour pénale internationale, un programme de formation avec des courses gratuits en ligne organisée par le BPI et enseignés dans le cadre d’un programme spécifique est également proposé.
Les cours et séminaires auront comme éléments communs la justice universelle et, en particulier, la justice pénale internationale.
En outre, des cours de langue (anglais et français) seront organisés pour les avocats.
Des séminaires et conférences sont organisés pour les victimes de crimes contre les droits humaines (génocide, crimes contre l’humanité, le crime d’agression).
À propos de ce sujet, la nature gratuite des cours de formation, des séminaires et des conférences est spécialement exceptionnel, en facilitant ainsi l’accès des participants au dit programme.