La delegation organisee par le president du BPI Prof. Dr. Dragos Chilea a officiellement rencontre le President, le greffier chef et le procureur de la CPI. Ont fait partie de la delegation le secretaire general du BPI, Dr. Jaume Antich, et Dr. Laura Guercio. Les projets BPI presentes ont eu comme sujet l'Iraq et le Mali ainsi que le Congres qui sera organise par le BPI a Bamako dans la periode 14-16 novembre 2019 et auquel les officiels de la CPI ont recu des invitations.
Aujourd'hui, 12 avril 2019, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté, à l'unanimité, la demande du Procureur d'ouvrir une enquête pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés sur le territoire de la République islamique d'Afghanistan. Les juges ont décidé qu'une enquête sur la situation en Afghanistan à ce stade ne servirait pas les intérêts de la justice. La Chambre est composée du juge Antoine Kesia-Mbe Mindua, qui joindra une opinion individuelle concordante, de la juge Tomoko Akane et du juge Rosario Salvatore Aitala.
L'ancien chef rebelle et membre de l'opposition populaire demande réparation devant un tribunal international pour ses frais et pertes judiciaires.
Por Eulalia Pascual I Lagunas
En janvier 2019, la Chambre de Première Instance de la Cour Pénale Internationale a décidé d'acquitter Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé jugés pour crimes contre l'Humanité : assassinats, viols, et autres actes inhumains qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire durant les élections présidentielles de 2010 ainsi que postérieurement. L'acquittement a été prononcé puisqu'il a été considéré que la Procureure n'avait pas apporté de preuves suffisantes démontrant la responsabilité des deux accusés. Au travers d'une argumentation rappelant le cas Bemba ainsi que les procès Ruto y Sang, la Chambre a considéré que l'existence d'un plan commun de perpétration de violences en vue de s'approprier le pouvoir ne pouvait être établi. De plus, elle a estimé qu'il n'y avait pas, dans les discours prononcés par Gbagbo ou Blé Goudé, d'éléments pouvant être interprétés comme des incitations ou permissions d'exercer des violences sur la population civile. Cependant, rappelons que les deux accusés, compte tenu de leur rôles, auraient pu empêcher leur perpétration.
Les Pays-Bas ont rejeté la demande d’asile qu’avait déposée Mathieu Ngudjolo en raison de craintes pour sa sécurité.
(Kinshasa) – Mathieu Ngudjolo, le premier suspect à être acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), a été expulsé vers Kinshasa, République démocratique du Congo, le 11 mai 2015 ont révélé ses avocats. À la suite de son acquittement par la CPI, Ngudjolo avait dit craindre pour sa sécurité s’il était renvoyé en RD Congo. Toutefois, les autorités de l’immigration des Pays-Bas ont estimé qu’il ne remplissait pas les exigences nécessaires pour accepter sa demande d’asile dans ce pays.
"Nous attendons, tout comme d’autres observateurs, des autorités congolaises qu’elles garantissent le bien-être et la sécurité de Mathieu Ngudjolo une fois qu’il sera de retour en RD Congo », a déclaré Géraldine Mattioli-Zeltner, directrice de plaidoyer auprès du Programme Justice internationale à Human Rights Watch. « La CPI, qui dispose d’un bureau à Kinshasa, et l’ambassade des Pays-Bas devraient également surveiller de près sa situation, aussi longtemps que nécessaire."
Ngudjolo était l’ancien chef d’état-major du Front nationaliste et intégrationniste (FNI), un groupe armé impliqué dans le conflit local et régional qui a ravagé la province de l’Ituri, dans l’est de la RD Congo, au début des années 2000. Il a été arrêté à Kinshasa par les autorités congolaises en 2008 sur mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le village de Bogoro, Ituri, en février 2003. La chambre de première instance de la CPI a acquitté Ngudjolo de toutes les charges en décembre 2012. L’acquittement a été confirmé en appel le 27 février 2015.
Ngudjolo a déposé une demande d’indemnisation à la CPI à la suite de son acquittement.
Aujourd'hui, le 27 février 2015, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu son jugement confirmant, à la majorité, la décision de la Chambre de première instance II du 18 décembre 2012 acquittant Mathieu Ngudjolo Chui de charges de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre. Les juges Ekaterina Trendafilova et Cuno Tarfusser ont adopté une opinion dissidente conjointe et conclu que la Chambre d'appel aurait dû modifier ou annuler la décision de la Chambre de première instance et ordonner un nouveau procès devant une Chambre de première instance différente.